
La crémation (Incinération) : Le mode de sépulture moderne et alternatif
Conservation des cendres ou dispersion
Elle consiste à incinérer le corps du défunt dans son cercueil. Les cendres sont ensuite conservées dans une urne funéraire. Elles peuvent être soit dispersées dans la nature selon les souhaits de la personne disparue ou de ses proches, ou déposées dans une sépulture de famille dans un cimetière (caveau, columbarium, cavurne etc). Ce choix offre une grande liberté, tant sur le plan symbolique que pratique.
Les choix à faire sont nombreux avant la cérémonie (urne, cercueil, fleurs etc). Nous sommes là pour vous guider et vous apporter tout le soutien et les informations nécessaires pour que vos choix soient éclairés et qu'ils vous correspondent.
D'autres questions sur la crémation ?
Le choix entre l'inhumation et la crémation dépend souvent des volontés du défunt ou de la famille.
- Si le défunt a exprimé un souhait spécifique dans son testament ou auprès de ses proches, il est important de le respecter.
- Si aucun choix n’a été fait, il convient de discuter avec les proches pour prendre une décision.
La crémation est un choix de plus en plus populaire, mais l'inhumation reste une option traditionnelle et encore très largement choisie par les familles (en France, la crémation est choisie pour environ 44% des décès, contre 56% pour les enterrements).
- Le certificat médical de décès
- L’acte de décès
- Les autorisations de crémation et de fermeture délivrées par la mairie du lieu de fermeture du cercueil.
La crémation peut avoir lieu au moins 24 heures après le décès et, au plus tard, le 14ème jour calendaire suivant celui du décès.
Si on dépasse ce délai, il est nécessaire d'obtenir une autorisation préfectorale.
Le processus technique dure entre 2 h et 2 h 30, selon le poids du corps et le modèle du cercueil.
La restitution de l’urne se fait généralement quelques heures après ou le lendemain de la crémation. La plupart des crématoriums offrent toutefois la possibilité de conserver l’urne provisoirement au crématorium (le plus souvent gratuitement pendant 3 mois) ce qui permet à la famille d’organiser la suite (dispersion des cendres ou inhumation de l’urne) calmement.
Après la crémation, plusieurs options sont possibles pour la conservation des cendres :
- Inhumation dans un cimetière, dans une concession de famille ou dans une case de columbarium.
- Dispersion des cendres dans un lieu autorisé (mer, montagne, jardin privé, jardin du souvenir d'un cimetière ou d'un crématorium), selon les souhaits du défunt ou de la famille.
Non. Depuis la loi de 2008, il est interdit de conserver une urne funéraire chez soi. Les cendres doivent être inhumées, déposées dans un columbarium, ou dispersées dans un lieu autorisé.
Non. La loi interdit de diviser les cendres. L’urne doit rester intacte et entière et suivre une destination réglementée.
- Une urne cinéraire peut être transportée sans démarches ou autorisation spécifique par la famille sur le territoire métropolitain, pas besoin des services de Pompes Funèbres.
- Pour le rapatriement d’urne à l’étranger, il faudra faire sceller l’urne et avoir une autorisation de transport préfectoral pour quitter le territoire français . Nous nous chargeons de ces démarches.
Il faut aussi, selon votre moyen de transport (voiture, avion…) choisir une urne adapté à ce dernier. Par exemple, il faut choisir une urne qui laisse passer les rayons X pour pouvoir prendre l’avion.
Oui. De nombreuses religions acceptent aujourd’hui la crémation (protestantisme, bouddhisme, hindouisme...). L’Église catholique l’autorise depuis 1963, tant que cela ne contredit pas la foi en la résurrection.
La crémation produit évidemment beaucoup de CO₂ lors de la combustion du cercueil, mais elle est souvent perçue comme moins consommatrice d’espace que l’inhumation. Des cercueils écologiques et des filtres modernes réduisent son impact environnemental.

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